Inscrption en ligne 2025-2026

L’inscrption en ligne pour l’année 2025-2026
est ouverte !

Rendez-vous sur la page d’inscription !

LA JOURNÉE DE VILLE-EVRARD

Paranoïa et schizophrénie aujourd’hui

Les diagnostics du trouble psychique on mauvaise presse, renvoyés à une histoire de la psychiatrie frappée d’obsolescence. La disgrâce dans laquelle est tombée la nomination diagnostique trouve son contrepoint dans l’effort de nomination tenté par certains sujets pour dire ce qui les affecte..

les Présentations

Les entretiens avec un psychanalyste, devant un public restreint et choisi, de professionnels en formation, reste un mode de transmission de la clinique particulièrement adapté à la psychanalyse. Il préserve les qualités de l’entretien particulier et la rencontre des corps, condition minimale de l’expérience et du recueil clinique.

Cas cliniques

LA CLINIQUE DU TOUT PETIT

La maternité, et ses égarements

ÉTUDES DE CAS CLINIQUE

Adulte, adolescent, enfant

IRONIK n°62

À propos de la beauté

par Romain Aubé

Le titre du prochain colloque Uforca, Problèmes de la beauté, invite à mettre la focale sur la façon dont la question de la beauté se pose, au cas par cas, dans la clinique contemporaine et sur ce qu’elle recouvre sur un plan épistémique…

APRÈS-MIDI DE RENTRÉE 2025-2026

Paranoïa et schizophrénie aujourd’hui

– le samedi 6 septembre 2025 – 14 h 00

Les troubles de l’humeur sont devenus une catégorie nosographique omniprésente dans les discours actuels sur la maladie psychique. C’est une nomination qui tente de produire un ensemble générique, une langue commune, hors étiologie, entre chercheurs et cliniciens. « Troubles de l’humeur » est une référence nosographique, signe des temps modernes, dont la forte valeur marchande vise surtout à quantifier l’efficacité des antidépresseurs et autres thymorégulateurs. Ainsi se fabriquent des sujets qui mettent en échec les politiques de santé, responsables du ratage des « idéaux utilitaires « selon l’expression de Lacan, dans un monde qui produit sanscesse des objets de jouissance.

La psychanalyse s’est démarquée des théories de l’humeur comme elle s’estdémarquée des causes organiques de la psychose1.

Observons que, déjà en 1895, dans le manuscrit G, Freud tente d’élucider les différences quant à l’étiologie, entre névrose d’angoisse et mélancolie. Freud y distingue trois formes de mélancolie : d’abord la mélancolie « banale et grave, périodique ou cyclique, dans laquelle alternent des périodes de recrudescence et de diminution de la production de l’excitation sexuelle : « il s’agit là de la psychose maniaco-dépressive. » Selon Freud2, il existe aussi la « mélancolie neurasthénique » et en troisième lieu un mixte de névrose d’angoisse et mélancolie, appelé « mélancolie anxieuse »…

BVindret


1. Lire à ce propos la conférence de JR Rabanel à la Section Clinique de Lyon
2. ARCE ROSS G, : La Cause Freudienne N35, p77-78.

Paranoïa et schizophrénie aujourd’hui

– le samedi 6 septembre 2025 – 14 h 00

Les troubles de l’humeur sont devenus une catégorie nosographique omniprésente dans les discours actuels sur la maladie psychique. C’est une nomination qui tente de produire un ensemble générique, une langue commune, hors étiologie, entre chercheurs et cliniciens. « Troubles de l’humeur » est une référence nosographique, signe des temps modernes, dont la forte valeur marchande vise surtout à quantifier l’efficacité des antidépresseurs et autres thymorégulateurs. Ainsi se fabriquent des sujets qui mettent en échec les politiques de santé, responsables du ratage des « idéaux utilitaires « selon l’expression de Lacan, dans un monde qui produit sanscesse des objets de jouissance.

La psychanalyse s’est démarquée des théories de l’humeur comme elle s’estdémarquée des causes organiques de la psychose1.

Observons que, déjà en 1895, dans le manuscrit G, Freud tente d’élucider les différences quant à l’étiologie, entre névrose d’angoisse et mélancolie. Freud y distingue trois formes de mélancolie : d’abord la mélancolie « banale et grave, périodique ou cyclique, dans laquelle alternent des périodes de recrudescence et de diminution de la production de l’excitation sexuelle : « il s’agit là de la psychose maniaco-dépressive. » Selon Freud2, il existe aussi la « mélancolie neurasthénique » et en troisième lieu un mixte de névrose d’angoisse et mélancolie, appelé « mélancolie anxieuse »…

BVindret


1. Lire à ce propos la conférence de JR Rabanel à la Section Clinique de Lyon
2. ARCE ROSS G, : La Cause Freudienne N35, p77-78.

Paranoïa et schizophrénie aujourd’hui

– le samedi 6 septembre 2025 – 14 h 00

Les troubles de l’humeur sont devenus une catégorie nosographique omniprésente dans les discours actuels sur la maladie psychique. C’est une nomination qui tente de produire un ensemble générique, une langue commune, hors étiologie, entre chercheurs et cliniciens. « Troubles de l’humeur » est une référence nosographique, signe des temps modernes, dont la forte valeur marchande vise surtout à quantifier l’efficacité des antidépresseurs et autres thymorégulateurs. Ainsi se fabriquent des sujets qui mettent en échec les politiques de santé, responsables du ratage des « idéaux utilitaires « selon l’expression de Lacan, dans un monde qui produit sanscesse des objets de jouissance.

La psychanalyse s’est démarquée des théories de l’humeur comme elle s’estdémarquée des causes organiques de la psychose1.

Observons que, déjà en 1895, dans le manuscrit G, Freud tente d’élucider les différences quant à l’étiologie, entre névrose d’angoisse et mélancolie. Freud y distingue trois formes de mélancolie : d’abord la mélancolie « banale et grave, périodique ou cyclique, dans laquelle alternent des périodes de recrudescence et de diminution de la production de l’excitation sexuelle : « il s’agit là de la psychose maniaco-dépressive. » Selon Freud2, il existe aussi la « mélancolie neurasthénique » et en troisième lieu un mixte de névrose d’angoisse et mélancolie, appelé « mélancolie anxieuse »…

BVindret


1. Lire à ce propos la conférence de JR Rabanel à la Section Clinique de Lyon
2. ARCE ROSS G, : La Cause Freudienne N35, p77-78.

LA JOURNÉE DE LA SECTION CLINIQUE PARIS-ÎLE-DE-FRANCE A VILLE – EVRARD

Troubles de l’humeur dans la paranoïa et la schizophrénie »
Prolongeant par la discussion de quatre cas cliniques le thème de l’année 2024-25. Elle sera animée par Beatriz Vindret et Jean-Daniel Matet. Une conférence-débat ouvrira le thème de l’année : « Paranoïa et schizophrénie aujourd’hui»  : sept flèches des enseignants de la Section clinique-PIDF consultables sur le site.

L’axe principal de la Section clinique Paris-Ile-de-France se déroule à l’Hôpital de Ville-Évrard, une journée par mois, le vendredi, avec un programme d’octobre 2025 à juin 2026.

 

  • Une présentation
    Un psychanalyste (D. Laurent, F. Leguil, Y.-C. Stavy) s’entretient avec un patient hospitalisé.
  • Élucidation de la pratique
    La construction d’un cas présenté par un participant avec le commentaire d’un enseignant et un débat. Si vous voulez proposer un cas de votre pratique, faites-le dès maintenant.
  • Un cours :  « Paranoïa et schizophrénie aujourd’hui ». Les vendredis de 10h00 à 17h00, 28 novembre, 19 décembre, 16 janvier 2026, 6 février 2026, 20 février, 20 mars, 3 avril, 22 mai et 5 juin 2026.
    Le lieu :
    Hôpital de Ville-Évrard (salle de la chapelle ou IFSI), 202, avenue Jean Jaurès – 93330 Neuilly-sur- Marne. Transport : RER ligne A (arrêt Neuilly-Plaisance), puis bus 113, arrêt Ville-Évrard.

Paranoïa et schizophrénie aujourd’hui

La journée de Ville-Évrard

Les diagnostics du trouble psychique on mauvaise presse, renvoyés à une histoire de la psychiatrie frappée d’obsolescence. La disgrâce dans laquelle est tombée la nomination diagnostique trouve son contrepoint dans l’effort de nomination tenté par certains sujets pour dire ce qui les affecte. Cette dimension de la parole du sujet a été balayée par les différents DSM (surtout IV et V), par la pulvérisation des cadres cliniques et des repères structuraux. L’athéorisme revendiqué a fait le reste et achevé les névroses et les psychoses n’y résisteront pas, faute de supposer un sujet de la structure. C’est l’invention de Lacan dont « l’inconscient structuré comme un langage » a permis de soutenir la puissance de la structure et pour commencer de la paranoïa, reprenant la lecture que Freud nous laissait du destin de la libido dans les relations du sujet à l’objet dans sa correspondance avec Jung.  

Jean-Pierre Deffieux, dans « La clinique du présent avec Jacques Lacan », met en valeur la puissance du « aujourd’hui », dans le titre paranoïa schizophrénie… Le « aujourd’hui », renierait-il une histoire de la psychiatrie classique, frappée comme il le dit dans son premier chapitre d’une « grande détresse », sous le coup de la déconstruction opérer par les DSM, puis par les neurosciences malgré les premiers résultats tangibles obtenus par les psychotropes dans la seconde moitié du XXe siècle. Faute de nouvelles avancées dans ce domaine, c’est la promotion des études neuroanatomiques et neurophysiologiques qui donne aujourd’hui le ton avec des modèles d’imagerie de plus en plus sophistiqués, renforcés par la puissance de l’intelligence artificielle. Les approches comportementales en font leur lit. La clinique psychanalytique viserait-elle à restaurer une clinique psychiatrique qui, jusqu’à l’enseignement de Lacan a donné tout ce qu’elle pouvait. L’ambition du jeune Lacan, allait jusqu’à vouloir reconsidérer l’ensemble de la classification des paranoïas, comme en témoigne un article de jeunesse, mais c’est surtout son pari sur une lecture freudienne de la clinique qui permettra de renouveler de fond en comble notre conception des psychoses… Comme nous le rappelle, Carole de Wambrechies La Sagna dans l’avant-propos aux études cliniques lacanienne intitulé « Diagnostics sur-mesure » sous la direction de Jacques-Alain Miller, la psychanalyse n’est pas la médecine et le diagnostic est de l’ordre du discours du maître qui classe, ordonne et juge, alors que la psychanalyse ressort au discours de l’analyste qui met en jeu le désir, l’objet et la jouissance soit ce qui échappe à la détermination. Toutefois, comme ce petit volume tente de le démontrer, le discours analytique peut s’adresser au discours du maître pour le subvertir, le compléter en lui donnant sa place. L’intérêt et le plaisir du diagnostic, le bonheur intellectuel de nommer propre au 20esiècle auraient-ils disparu ?. C’est au XIXe siècle, que Freud reconnaît comme il était à l’œuvre chez un Charcot et il s’est diffusé maintenant hors de son champ d’origine pour concerner le grand public. De nombreux patients viennent voir un analyste avec un auto-diagnostic,.. – J.-D. Matet 

La présentation clinique

Un psychanalyste s’entretient avec un patient hospitalisé.

Élucidation des pratiques

La construction d’un cas présenté par un participant avec le commentaire d’un enseignant et un débat. Si vous voulez proposer un cas de votre pratique, faites-le dès maintenant.

Le cours

Une conférence d’une heure et demie suivie d’un débat.

Les autres activités de la Section clinique Paris-Île de France

ENFANTS ET ADOLESCENTS

Diagnostic
Quelle contemporanéité à l’adolescence ?
le jeudi de 9h30 à 12h, 27 nov. 25, 18 déc. 25, 15 Janv. 26, 19 fév.26, 19 mars 26, 16 avril 26 : 21 mai 26, 18 juin 26

ADOLESCENTS

Paranoïa ? Schizophrénie ?
Quelle contemporanéité à l’adolescence ?
de 10h à 13h, les 18 nov., 2 déc. 2025, 6 janv., 10 fév., 24 mars, 07 avr., 12 mai, 26 mai, 09 juin 2026

ADULTES

YERRES – CHSF
Schizophrénie ou paranoïa, pertinence du diagnostic

de 13h30 à 16h30, les 5 décembre 25, 9 janvier, 13 février, 13 mars, 10 avril, 29 mai, 19 juin 2026

Phénomènes élémentaires et détails du dire dans la clinique au centre de Paris.
de 08h45 à 11h00, les vendredis : 21 novembre, 19 décembre, 30 janvier, 13 février, 13 mars, 10 avril, 29 mai, 26 juin 2026

Hôpital d’Instruction des Armées de Percy
Présentations

de 09h 00 à 11h 00 le mardi matin, une fois par mois, de novembre à juin 2026,
les 25 novembre, 16 décembre, 20 janvier, 10 février, 10 mars, 31 mars, 14 avril, 5 mai et 9 juin 2026

ADULTES ADDICTS

Phénomènes élémentaires et détails du dire dans la clinique au centre de Paris.
de 08h45 à 11h00, les vendredis : 21 novembre, 19 décembre, 30 janvier, 13 février, 13 mars, 10 avril, 29 mai, 26 juin 2026

Hopital Esquirol
Interférence de la jouissance dans les spychoses

Mardi 25 nov., ,16 décembre, 20 janvier, 17 février, 17 mars, 31 mars, 14 avril, 19 mai, 16 juin 2026

ÉTUDES DES CAS « LA CLINIQUE DU TOUT-PETIT »

Le blues des parents
Les psychoses chez l’enfant aujourd’hui
Lundis de 21h à 23h, les 8 décembre 2025, 12 janvier, 2 février, 9 mars, 11 mai, 8 juin 2026 

ÉTUDES DE CAS CLINIQUE (ADULTE, ADOLESCENT ET ENFANT) 

AGALMA
de 10h00 à 12h00, le mardi matin, une fois par mois, de décembre 2025 à juin 2026
Les 16 décembre, 20 janvier, 17 février, 24 mars, 19 mai et 15 juin 2026

Prochains rendez-vous !